Bonjour Jessoua,
je comprends tout à fait ton épuisement ayant vécu la même chose avec deux grands à la maison et Ivan 1 mois à l'hôpital dont 15 jours très durs de réa.
Ce que je peux te dire du point de vue médical c'est que l'hôpital de Marseille est très réputé, son service de cardio pédiatrique est un des meilleurs de France. ta fille y sera très bien prise en charge et tu auras des infos et des réponses bien plus précises qu'à Nice. J'espère que vous pourrez y transférer rapidement tes deux louloutes même si une des deux n'a pas de nécessité à être en cardio, ainsi elles ne seront pas séparées et la situation ne sera pas encore plus délicate pour toi si tant est que venir à Marseille ne soit pas ne soit une difficulté car je ne sais où tu habites. Enfin vous aurez de meilleures infos et un tableau plus complet de la santé de votre puce. Le seul défaut de l'hôpital de Marseille est l'accueil des parents. Ils manquent de place, du coup les visites sont limitées en réa et il y a très peu de chambres particulières. cela dit, cela te forcera aussi à te poser et à dormir ( essentiel ) .
Vis-à-vis de tes deux grands, chacun sa façon de faire, nous leur avons tout expliqué avec des mots adaptés à leur âge et en fonction de leurs demandes et questions. Leur papa a pris le relais à la maison ( il ne supporte pas les hôpitaux ) . cela n'a pas été facile, j'ai beaucoup culpabilisé de ne pas m'occuper d'eux, je pense que cela a été aussi très dur pour eux ( inquiétude et manque de leur maman qui les rares fois où elle était là était épuisée donc peu dispo ) , mais comme tu dis après 15h en réa, il reste tout juste assez d'énergie pour rentrer chez soi sans accident.
e vous embrasse bien fort, câlins à tes deux puces et tiens-nous au courant.
F
Fred maman d'Ivan, né le 22 mars 2012 , Tétralogie de Fallot de forme régulière. Cathétérisme interventionnel le 4 mai 2012, à 6 semaines, suivi d'une fuite de la valve pulmonaire, blalock en urgence le 29 mai 2012 à Purpan à Toulouse. Cure réparatrice brillamment réalisée le 14 mai 2013 par le professeur Léobon, par le docteur Chausseray, anesthésiste, et toute l'équipe de chir de Purpan.